lundi 1 mai 2017

Contre le FN, qui a assassiné Brahim Bouarram: pas d'abstention !

                                 Tract et visuel diffusés par Memorial 98



La commémoration de la mort de Brahim Bouarram le 1er mai prend cet année un caractère tout à fait particulier.

Elle a lieu a quelques jours du 2e tour de la présidentielle et du risque de succès de ce parti, qui a déjà récolté plus de 7 millions de voix lors du premier tour.

                                         Saïd Bouarram appelle à voter contre le FN  


Dédiabolisation ?

La supercherie de la "dédiabolisation " a récemment subi quelques accrocs, avec la révélation de la persistance d'un antisémitisme ancré au sommet du FN, chez Marine Le Pen et Florian Philippot. 
 Il s'agit aussi du négationnisme antisémite symbolisé notamment par Jean-François Jalkh,  le président qu'ils ont voulu placer en intérim et qu'ils ont du retirer en catastrophe face aux révélations.

La candidature de MLP est aussi soutenue, financée, parrainée par son père, toujours président d'honneur du parti qu'il a fondé et transmis à sa fille, laquelle n'a jamais modifié le nom de cette formation marquée par le fascisme. 

La présence massive et le rôle crucial rôle des néo-nazis tels que Frédéric Châtillon, Axel Loustau et Philippe Péninque apparaît au grand jour. Ce groupe d’anciens du GUD dirige la machine financière du FN et pèse d’un poids important.

Violence omniprésente

L’anniversaire de l'assassinat de Brahim Bouarram rappelle que l'histoire du FN est marquée par le violence raciste de ses membres et des milices qui gravitent autour de lui. 

Le meurtre du jeune Ibrahim Ali à Marseille en 1995  par des nervis frontistes a précédé de quelques semaines seulement celui de Brahim Bouarram.

Depuis les violences n'ont cessé de s'accumuler, comme le recensent nos dossiers . Ces crimes ont été traités avec une grande indulgence par la justice,  notamment dans le cas des assassins de Brahim Bouarram, comme nous le montrons ci-dessous.

Un parti fasciste 

Au delà des travestissements, le FN a été et demeure un parti non seulement ultra-réactionnaire mais également clairement ancré dans la centralité qu'il attribue au racisme, à l'exclusion, symbolisées par la "Préférence nationale" qui équivaut  à une "chasse aux métèques". 
Les mots d'ordre les plus populaires de ses meetings sont "La France aux Français" et  "On est chez nous" .  
Il exploite cyniquement la misère afin d'imposer son programme d'exclusion et de xénophobie. 
C'est un parti inscrit dans la longue chaîne des organisations fascistes qui ont mené aux pires catastrophes et aux génocides, comme le montre sa volonté de lier intimement antisémitisme, négationnisme et racisme anti-immigrés.
 En effet, c’est le souvenir du nazisme et de la collaboration qui explique la difficulté à faire passer  l’orientation de la « préférence nationale ».
 Le FN n'est pas "populiste" ou " souverainiste": c'est le parti de la haine fasciste. Il rassemble autour de lui tout ce que la pays compte de néo-nazis comme Soral et Dieudonné,  de  nostalgiques de l'Algérie Française comme Ménard, de  racistes, d'antisémites, de pétainistes, d'homophobes comme Sens Commun et la "Manif pour tous" . Le soutien de Christine Boutin et de son acolyte Jean-Frédéric Poisson   le symbolise.

Battre le fascisme 

Face à un tel parti et à son programme d'exclusion, il ne saurait y avoir d'hésitation, d'abstention ou de vote blanc. 
Il ne faut pas laisser s’installer progressivement l’idée que l’extrême droite pourrait un jour accéder au pouvoir. De plus, un score au 2e tour de 70 % - 30 % n'équivaut pas à un résultat à 55 % - 45 %. Dans ce dernier cas, il y aurait encore plus de racisme et de discriminations. 

Ce parti fasciste et antisémite doit être battu dans les urnes et dans les têtes. Sa démagogie sociale ne représente qu'une posture et un maquillage de ce qui constitue le cœur de son idéologie raciste et antisémite. Il y a quelques mois en pleine bataille sur la loi Travail, le directeur de campagne de Le Pen,  David Rachline et son acolyte Ravier ont proposé au Sénat des mesures ultra-libérales et défavorables aux syndicats.

Marine Le Pen elle-même ne cesse d'attaquer les syndicats notamment la CGT, qu'elle inclut dans sa dénonciation de "l'oligarchie" en citant " Les syndicalistes, les artistes les journalistes ..." 

Il faut tout faire afin de battre les fascistes du FN, pour réduire leur influence électorale et leurs idées. Il s'agit donc de voter massivement pour Emmanuel Macron, sans aucunement approuver son programme ou ses projets, ni lui donner un quelconque chèque en blanc. 




Memorial 98  

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