mardi 11 novembre 2014

La préférence nationale imposée par des voisins fascistes, opposés à l'installation d'une famille rom

C'est une histoire où il y a de la solidarité et du racisme. Une histoire qui pour le moment finit mal.

Elle se passe à Roubaix. Après l'expulsion par la mairie PS d'un camp de Roms, un médecin, le docteur Lamarre, décide d'héberger des familles dans les locaux de son ancien cabinet médical.Mais suite à des contrôles, les conditions de logement sont déclarées insalubres.  Une situation qui se rapproche de celle de ce prêtre de Saint Etienne, jugé (et relaxé en première instance) pour avoir hébergé des sans papiers dans des locaux de sa paroisse.
Certaines familles partent, celles qui restent finissent par être relogées. Sauf que le racisme et la violence ont empêché une famille de s'installer dans la maison pour laquelle elle avait signé un bail avec un bailleur social.

Résumons : l'organisme mandaté par l'Etat s'est trouvé confronté à des individus menaçants qui ont proféré des propos racistes et annoncé qu'ils allaient mettre le feu au logement.

Réaction logique et légale ? Dépôt de plainte immédiat contre les individus non seulement pour la famille, mais aussi pour les agents chargés d'une mission de service public et par le propriétaire.

Réaction dans la France de 2014: l'organisme mandaté par l'Etat refuse le logement à la famille et obéit aux individus violents et racistes.

Ce n'est pourtant pas la première famille rom à avoir reçu des menaces lors de son installation dans un vrai logement à Douai, comme le révèle un article sur le relogement des expulsés des campements dans le Nord.

La préférence nationale imposée par des fascistes et validée par la République...

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